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Les seigneuries
Partager cette rubriqueIslet-St-Jean et Bonsecours
Les seigneuries Islet-St-Jean et Bonsecours, concédées sous le régime français, représentent la base de fondement du territoire actuel jusqu'à l'abolition de la tenue seigneuriale par le pouvoir britannique en 1845 bien que l'érection officielle de la première municipalité sous le régime anglais date du 1er janvier 1855.
La ligne séparatrice des seigneuries Islet-St-Jean et Bonsecours se situerait aujourd'hui entre le presbytère et l'église. L'église Notre-Dame-de-Bonsecours se situant dans la seigneurie du même nom et le presbytère dans la seigneurie Islet-St-Jean.
Comme les seigneuries Port-Joly et Bonsecours ont chacune deux lieues de profondeur et que Islet-St-Jean n'en a qu'une, il reste une cuvette. Ce terrain également concédé par le Comte Frontenac, sous le nom de fief Lessard (différent de canton Lessard) le 15 juin 1698 à Pierre Lessard qui était venu s'établir dans Islet-St-Jean vers 1690.
Seigneurie Islet-St-Jean
La seigneurie Islet-St-Jean fut concédée le 17 mai 1677 à Geneviève Couillard alors âgée de 16 ans. Née en Nouvelle-France le 24 octobre 1660, elle est la fille de sieur Louis Couillard de l'Espinay et de Geneviève Després et petite fille de Guillaume Couillard et de Marie-Guillemette Hébert. Le mariage de Guillaume et de Marie-Guillemette célébré en 1621 est considéré "le premier mariage de français à Québec".
La seigneurie mesure une lieue de front le long du fleuve Saint-Laurent avec deux lieues de profondeur. La frontière de la seigneurie Islet-St-Jean avec la seigneurie Port-Joli est à six arpents en amont de l'embouchure de la rivière Trois-Saumons couvrant en profondeur les terres actuelles du 1er, 2e et 3e rang.
Seigneurie Bonsecours
La seigneurie Bonsecours fut concédée le 1er juillet 1677 à François Bélanger (Bellanger) né en 1612 dans la ville de Touque en Normandie et est arrivé à Québec en 1636 à l'âge de 23 ans. Maçon qu'il était, il devient défricheur et cultivateur. Il se marie le 17 juillet 1639 à Marie Guyon née elle aussi en France en 1622. Le couple Bélanger - Guyon ont eu douze enfants. D'abord censitaire sur la côte de Beaupré, puis capitaine de milice à Château-Richer. Il arrive à Bonsecours, qu'il nomme Notre-Dame-de-Bon-Secours, en 1678 avec sa femme Marie, leur fils Jean-François, sa femme et leurs trois enfants; Louis, Jacques et Geneviève.
La seigneurie fait suite à la seigneurie Vincelotte jusqu'à la seigneurie Islet-St-Jean. Son front sur le fleuve mesure une lieue et demie et sa profondeur est de deux lieues correspondant à peu près au chemin actuel du 6e rang de Saint-Cyrille.
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Les légendes
Partager cette rubriqueL'histoire de L'Islet, c'est une source inépuisable de récits et de légendes.
Plusieurs éléments du passé nous témoignent de leur véracité...
Légende du Rocher Panet
On raconte que, par un soir sans lune, le curé Panet y aurait délivré l'âme d'une misérable, dont la légende a étouffé le nom, qui avait osé vendre au démon son âme immortelle et ses éternelles félicités.
Aujourd'hui encore, on peut y voir les empreintes immortalisées dans la roche vive du Rocher Panet.
Profitez-en lors de votre prochaine visite à L'Islet pour voir de vos yeux vus.
Légende du cheval noir de L'Islet
Grand-mère Angèle raconte qu'en 1768, on décida de bâtir l'église. Le bon curé se demandait comment faire pour charroyer la pierre, les chevaux se faisant si rares.
Un soir qu'il veillait, une belle dame lui apparut, blanche comme la lune : "Je suis Notre-Dame du Bon-Secours", dit-elle. Ne crains rien, mon fils ! Sois confiant ! À ton réveil demain, tu trouveras un cheval mais... il y a une précaution...
Qu'est-ce qui est arrivé vous pensez ?
Légende du beau danseur
Ce soir là, il y avait grande réjouissance chez José Moreau.
Non pas qu'on eut l'idée de danser, parce que chez les Moreau on ne se permettrait pas une pareille licence. Il n'y avait pas, dans tout L'Islet, de meilleur paroissien.
Qu'est-ce qu'on entendit, dehors à onze heures sonnant ? Le son des grelots, les lisses d'une carriole sur la neige gelée. Saluant avec grâce, l'inconnu se dévêtit de son paletot et demanda : "Mademoiselle, voulez-vous danser ?"
Légende du réveillon du diable
David Bélanger dit "Jambon" croyait dur comme fer que la seule raison pour lui d'être au monde était de jouer des tours et Dieu sait ce qu'il en avait dans son sac.
Mais cette année-là... un pédant revenu des États voulait en montrer à tout l'monde, surtout à "Jambon".
Mais Jambon ruminait un tour dans son sac...
La légende du Ruisseau Sauvage
Il n'y a guère de ouï-dire qui vaille rien dire et l'ancêtre Nazaire Thibault, bâti sur le bord de la rivière Tortue, qui avait entendu du chaman (sorcier malécite) le message suivant « Un jour, un de tes descendants s'empoisonnera en buvant de cette eau » ne pouvait savoir ce que tout ça voulait dire.
Plusieurs années plus tard, à la vue d'un aigle pêcheur fendre l'air pour saisir une anguille dans le courant de la rivière, Amédée, son petit-fils, fut bien impressionné mais pas longtemps...
Et voilà qu'en 2001, Wilson Thibault, le petit-fils d'Amédée voit en escaladant le Mont-Astral, à proximité du ruisseau Sauvage, un magnifique balbuzard (aigle pêcheur à tête blanche) qui lui a laissé une plume de son beau plumage...
Sans aucun doute, pour qu'on croit à la légende du Ruisseau Sauvage et au message qu'il contient de renouer avec la nature et réapprendre le rythme des éléments qui la composent.
La légende de la chute des scouts à Saint-Eugène
Par une chaleur accablante, des jeunes avaient décidé d'aller se baigner à la chute dans la rivière Saint-Nicolas. À leur arrivée, ils aperçoivent un inconnu, un jeune homme qui du haut de la chute contemplait la nature, une beauté à couper le souffle. Ce personnage mystérieux, venu de nulle part, en intriguait plus d'un. La nouvelle s'est répandue dans tout le village et tout le monde cherchait à savoir qui c'était.
Charles a pu savoir en apercevant son bracelet qu'il s'appelait Philippe et raconta son entretien (muet) ce qui encouragea les jeunes baigneurs à escalader le rocher d'une hauteur vertigineuse.....qui ont rencontré Philippe....
Mais malgré une rencontre houleuse, Philippe resta calme même quand il plongea tête première... l'inconnu toujours présent au pied de la chute garde silence .... Mais se fait toujours présent.... Lisez cette légende pour savoir comment....
Et si vous allez vous baigner à la chute des scouts, ayez une bonne pensée pour Philippe.
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Historique des maires
Partager cette rubriqueMunicipalité de L'Islet (2000 - ...) Noms Années Roger Bernier 2000 – 2003
Jacques Bernier 2003 – 2009
André Caron 2009 – 2017
Jean-François Pelletier 2017 – 2021
Germain Pelletier 2021- ... N.B. Les Municipalités de L’Islet-sur-Mer, Saint-Eugène et la Ville de L’Islet ont été fusionnées en 2000.
Municipalité de Notre-Dame-de-Bonsecours (1886 - 1989) Nom
Années
Laurent Morin
-------- – 1886
Daniel Gagné
1887 – 1888
Georges Bernier
1889 – 1890
Auguste Fafard
1891 – 1894
Auguste Bélanger
1894
Jos Eugène Gamache
1895
Auguste Bélanger
1896 – 1898
Cléophas Cloutier
1899 – 1909
Auguste Bélanger
1910 – ------
Ulric Talbot
1914 – 1920
Maxime Lemieux
1920
Joseph Morin
1921 – 1922
Eustache Ménard
1923 – 1924
Joseph Lamarre
1925 – 1945
Louis-Nazaire Pelletier
1946 – 1948
Amédé Ouellet
1949 – 1954
Louis-Nazaire Pelletier
1955 – 1973
Simon Lamarre
1973 – 1983
André Saint-Pierre
1983 – 1989
N. B. La Municipalité de Notre-Dame-de-Bonsecours a été fusionnée en 1989 avec la Municipalité de L’Islet-sur-Mer.
Municipalité de L'Islet-sur-Mer (1919-2000) Noms
Années
Émile Normand
1919 – 1926
Émile Fournier
1926 – 1950
Gérard Plourde
1951 – 1956
Raymond Normand
1957 – 1975
Jean-Pierre Caron
1975 – 2000
N.B. De 1919 à 1970, la Municipalité portait le nom de Village Bonsecours, par la suite elle est devenue la Municipalité de L’Islet-sur-Mer.
Municipalité de Saint-Eugène (1869-2000) Noms
Années
-------------------------
1869 – 1880
Edouard Caron
1880 – 1883
David Fournier
1883 – 1885
Théodule Cloutier
1885 – 1886
Pierre Normand
1886 – 1887
Philippe Gagné
1887 – 1888
Hubert Fortin
1888 – 1889
Amédée Kirouac
1889 – 1892
Alfred Normand
1892 – 1898
Joseph Tondreau
1898 – 1900
Amédée Kirouac
1900 – 1902
William Thibault
1902 – 1903
Amédée Kirouac
1903 – 1905
Cyrille Bernier
1905 – 1906
Cyrille Chénard
1906 – 1907
William Thibault
1907 – 1908
André Bernier
1908 – 1909
Alfred Bélanger
1909 – 1912
Amédée Kirouac
1912 – 1919
Joseph Pelletier
1919 –1927
Amédée Gagnon
1927 – 1929
Edmond Théberge
1929 – 1935
Lauréat Thibault
1935 – 1951
Xavier Caron
1951 – 1953
Lauréat Caron
1953 – 1965
Gérard Gagné
1965 – 1975
Fernand Thibault
1975 – 1977
Alphonse Caron
1977 – 1979
Gérard Thibault
1979 – 1989
Gérald Kirouac
1989 – 1993
Laurent Caron
1993 – 1997
Jacques Bernier
1997 – 2000
Ville de L'Islet (1950-2000) Noms
Années
Léon Laberge
1950 – 1953
Joseph Caron
1953 – 1959
Robert Leclerc
1959 – 1965
Odilon Deladurantaye
1965 – 1967
Frédéric Couillard
1967 – 1977
André Journault
1977 – 1993
Benoit Giard
1993 – 2000
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Dates historiques du territoire de L'Islet
Partager cette rubrique17 mai 1677
Concession par le comte Frontenac de la seigneurie Islet-St-Jean à la "damoiselle" Geneviève Couillard, fille du sieur Louis Couillard
1er juillet 1677
Concession par le comte Frontenac de la seigneurie Bonsecours à sieur François Bélanger dit "Bellanger"
1845
Fin du régime seigneurial
1er juillet 1855
Érection de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
(en vertu de l'Acte 18 Victoria Chapitre 100)1868
Érection civile de la paroisse de Saint-Eugène (en vertu de l'Acte 23 Victoria Chapitre 61). Deux dates sont mentionnées; 1er janvier 1868 et le 23 juin 1868
12 décembre 1911
Érection de la municipalité du village Bonsecours
1er janvier 1950
Érection de la municipalité du village de L'Islet-Station
(Gazette officielle 1949, p. 2 826)22 mai 1954
Changement du nom de municipalité du village de L'Islet-Station pour municipalité du village de L'Isletville
(Gazette officielle 1954, p. 1625)9 juillet 1966
Érection en ville sous le nom de Ville de L'Islet
(Gazette officielle du 9 juillet 1966, p. 3 730)2 novembre 1968
Changement de nom de la municipalité du village de Bonsecours pour le village de L'Islet-sur-Mer
(Gazette officielle du 2 novembre 1968, numéro 44, p. 5 903)26 décembre 1981
Annexion d'une partie du territoire de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Bonsecours à la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène
29 novembre 1989
Regroupement de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Bonsecours et du village de L'Islet-sur-Mer
(Gazette officielle du 29 novembre 1989, partie 2, numéro 50, p. 5 778)1er janvier 2000
Regroupement des municipalités de L'Islet-sur-Mer, de la paroisse de Saint-Eugène et de la Ville de L'Islet